Dernière mise à jour le 15 avril, 2019 à 04:28 pm
Le tubing est THE activité à faire à Vang Vieng. Bien que ce ne soit plus la folie d’il y a quelques années, ça reste une activité très sympa à faire.
Il s’agit de se laisser porter par le courant dans la rivière et de s’arrêter aux bars situés de part et d’autre de la rivière!
C’était devenu une telle orgie que chaque année plusieurs touristes mourraient noyés dans la rivière. Les autorités ont du sévir sur demande des consultants de certains pays et ont carrément brûlé la plupart des bars situés le long de la rivière.
Il reste maintenant trois bars le long des cinq kilomètres du parcours: deux bars relativement au début et le Sunset bar à la fin du parcours.
Notez que le « last bar » est vraiment le dernier bar avant le Sunset bar.
Nous nous sommes donc rendus au dépôt des tubes au centre ville, équipés de nos dry bags et de ma GoPro.
Il y a deux dépôts, l’un pour les bouées blanches, l’autre pour les jaunes. Aucune autre différence entre les deux selon moi.
Nous signons la décharge, payons chacun les 60’000 kips (7 CHF ou 6.10€ ) ainsi que la caution de 20’000 kips qui vous sera rendue si vous rendez le tube avant 20h. Un chiffre nous est marqué sur le bras au marqueur noir leur permettant d’avoir une vue d’ensemble sur le retour des tubes en fin de journée.
Nous embarquons ensuite dans le tuktuk inclus dans le prix, à destination de l’organic farm, point de départ du tubing.
La mise à l’eau est laborieuse car il faut marcher dans les cailloux avec suffisamment de courant pour emporter votre tube mais pas assez de profondeur pour que le courant nous emporte avec. Nous avançons donc jusqu’à ce qu’il y ait assez de fond.
En restant un peu plus sur la droite en entrant dans l’eau, il semble que ça soit plus facile.
Et nous voilà partis!
Nous nous laissons glisser par le courant. Après environ cinq à dix minutes, de la musique se fait entendre sur la rive droite. Un rabatteur nous envoie une bouteille à laquelle est attachée une ficelle. Nous nous agrippons à la ficelle et il nous tire jusqu’au bord où nous posons nos bouées, le temps d’un verre.
Dans ce bar, tout est près, tables de beer pong et DJ. Seuls les clients manquent encore. Il faut dire qu’il est seulement midi. Nous buvons donc un verre avant de nous remettre en chemin… en piste… à l’eau!
Nous continuons notre chemin jusqu’à ce que nous voyions une pancarte "Last bar".
Coup marketing ou vraiment le dernier bar?
Dans le doute, nous nous arrêtons quand même. Bien nous en a pris, c’était en effet vraiment le dernier bar! Et en même temps, un bon coup marketing vu que c’est le nom du bar.
Nous commandons des verres et nous nous posons sur la terrasse au bord de la rivière.
Au fur et à mesure que le temps avance, des groupes de tuber… tubingeur? De personnes faisant du tubing accostent à leur tour aidés par les rabatteurs. Deux occidentaux travaillant par ici et étant des habitués du bar organisent des jeux à boire avec toutes les personnes présentes et motivées.
C’est là que nous faisons la connaissance avec deux belges dont un qui est déjà venu plusieurs fois à Fribourg pour le boulot.
Nous repartons en fin d’après-midi afin d’arriver au bout quand il fait encore jour.
Le courant devient plus fort à tel point que Céline tombe de sa bouée mais arrive à s’accrocher à celle-ci. J’essaie de pagayer avec mes mains à contre courant pour la rattraper.
Et là, c’est le drame.
Ma GoPro qui était sur mes cuisses glisse et tombe dans l’eau sans que je puisse la rattraper… je pagaye plus fort pour essayer d’aller vers le bord et rester proche de l’emplacement où elle est tombée mais le courant est trop fort et je me retrouve plus bas.
Céline et moi essayons de plonger plusieurs fois pour essayer de la localiser car il n’y a qu’un mètre maximum de profondeur. Mais le courant est trop fort et l’eau trop trouble.
Des locaux arrivent à notre hauteur. Armés de masque de plongée, ils parcourent tout le long de la rivière à la recherche de tous ce que les touristes laissent tomber, lunettes de soleil, GoPro, portables, etc afin de les revendre dans un shop au centre ville. Le butin varie en fonction des jours et de la maladresse des touristes.
Nous leur indiquons l’emplacement approximatif où la GoPro est tombée et ils se mettent à la chercher. Après quelques tentatives et étant donné que le soleil est presque déjà couché, nous nous résignons à repartir tout en indiquant le nom de notre hostel au cas où.
La fin du parcours est plus difficile à cause de la faible visibilité après le coucher du soleil.
Nous arrivons quand même à la fin du parcours à environ 18h30. Il n’y a malheureusement plus personne au Sunset bar et nous rentrons à notre hostel après avoir rendu nos tubes et retouché notre caution.
A la sortie de notre hostel, après une bonne douche, un des types qui cherchaient ma caméra est devant l’hostel
Et nous montre une photo d’un GoPro. Ce n’est pas la mienne… il nous en montre une suivante, et cette fois, miracle, c’est la mienne! Il avait encore 2-3 autres images de GoPro, la pêche fut bonne ce jour-là. Nous négocions son tarif de travail (ou le rachat de la GoPro, selon comment on voit ça). Puis, il va la chercher. Après un rapide contrôle de fonctionnement -et que ce soit bien la mienne – tout est bien qui finit bien, j’ai pu récupérer ma GoPro.
La (chère) leçon du jour: toujours avoir une dragonne (attache) à sa GoPro…
Conseils pratiques pour faire du Tubing à Vang Vieng
Pratiquement tous les hôtels vendent des billets pour le tubing.
Cependant, je vous recommande d’aller directement au dépôt, vous éviterez ainsi de payer la commission que l’hôtel prend au passage.
Il faut différencier le tubing dans la grotte et dans la rivière.
Le vrai tubing est dans la rivière avec le courant qui vous pousse.
La durée passée sur le tube est variable.
Les "dry bags" vendus à Vang Vieng ne sont pas si "dry" que ça...
Les belges que nous avons rencontrés au Last bar ont eu de l’eau dans leur sac. Pour nous aussi, c’était bien humide à l’intérieur. Heureusement que nous avions mis nos affaires les plus délicates dans notre autre sac étanche.