Bishkek, Kirghizistan

Journal de voyage: Bishkek

Asie Kirghizistan
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Dernière mise à jour le 03 janvier, 2019 à 09:49 am

Pour commencer un voyage autour du monde tranquillement, le mieux est de choisir un pays où l’on comprend un peu la langue, où les gens parlent facilement anglais, où l’alphabet est le même que le sien et où la qualité des infrastructures est proche de celle dont on a l’habitude. 

Autrement dit, le choix logique ne se porterait pas forcément sur un pays d’Asie centrale, aussi souvent appelés les ´Stan. 

C’est pourtant au Kirghizistan, plus précisément à Bishkek que notre périple a commencé. Le choix a été dicté par le climat dans cette partie du monde fin août : les grosses chaleurs sont déjà passées et le froid de l’hiver pas encore arrivé. Pour plus de détails, vous pouvez voir ici notre analyse des meilleures endroits où partir pour chaque mois. 

Notre arrivée à Bishkek

Afin de se rendre à Bishkek, nous avons pris un vol de la compagnie Pegasus au départ de Zürich avec une escale à Istanbul. 3h de vol jusqu’à Istanbul, 5h jusqu’à Bishkek, service payant à bord, simple mais efficace.

A notre arrivée, malgré qu’il soit 4h30 du matin, la sortie de l’aéroport est tout sauf calme et n’est pas agréable. Un tas de conducteurs de taxi inofficiels veulent vous amener à votre destination et ceci à des prix bien exagérés ! Comme nous ne voulions pas arriver au centre d’une ville que nous ne connaissions pas au milieu de la nuit, nous avons tout d’abord pris un café à l’aéroport.

De l'aéroport au centre ville

C’est là que nous avons rencontré un couple d’anglais ayant pris le même vol depuis Istanbul. Quand il a enfin fait jour, nous avons décidé de partager un de ces taxis. Nous avons négocié le taxi vers nos deux hostels pour 700 soms (10 CHF ou 9 €) alors que le premier prix proposé était de 2’000 soms (pratiquement 30 CHF ou 25 € !!). Il faut également savoir que celui avec qui l’on négocie le prix n’est pas le conducteur mais un entremetteur touchant probablement une commission. Le conducteur ne parlant aucun mot d’anglais et pas au courant de l’accord passé entre nous et l’entremetteur a refusé de nous amener à notre deuxième destination sans payer un supplément de 100 soms – ce que nous avons refusé. Nous avons finalement pris le thé à notre hostel avec nos amis anglais avant de continuer à pied.

Sur la route

Ce qui surprend dès que l’on prend la route, c’est que bien qu’on roule à droite comme en Europe, il y a autant de voitures avec le volant à gauche qu’à droite! De plus, le contrôle anti-pollution est autant hors service que les freins. Quant à la ligne du milieu de la route, elle sert plus souvent de repère pour le milieu de la voiture que de démarcation entre deux voies de circulation. Les voitures roulent généralement sur la réserve et ne font le plein que partiellement, d’ailleurs si vous voyez une voiture avec le plein complet, envoyez nous une photo de ce fait jamais vu!

Bishkek, Kirghizistan
"Station service" dans un village au Kirghizistan

Dans les rues, l’éclairage public est rare, ce qui donne une atmosphère sombre dès la nuit tombée. Mais on ne s’est jamais senti en danger de jour comme de nuit, malgré un épisode avec un vieux soûlon Monsieur ayant un peu trop prolongé l’apéro. Même au Osh bazar, on n’a pas senti le besoin d’être rivé que sur nos sacs bien qu’il faut tout de même faire attention. Les gens sont très respectueux, s’ils vous voient prendre une photo, ils s’arrêteront ou changeront de chemin afin de ne pas vous déranger.

Notre visite

Une fois au centre-ville, la partie historique peut se visiter à pied sur 1-2 jours. L’application Google Trips donne un bel aperçu des sites à visiter, chaque ville étant téléchargeable pour une utilisation hors ligne.

 

Ala-Too square

L’Ala-Too square – temporairement aux couleurs des Nomad Games se déroulant début septembre 2018 dans la ville – est l’atout touristique de la ville. De belles fleurs et des fontaines sont entourées d’arcades. 

Bishkek, Kirghizistan
Ala-Too Square, Bishkek

Cérémonie de relève de la garde

Juste à côté, nous avons assisté par hasard à la cérémonie de relève de la garde du drapeau national jonché sur son haut mat. Les gestes sont précis, la procédure courte, on n’est pas dans le show de la tombe du soldat inconnu de Washington D.C. 

Bishkek, Kirghizistan
Cérémonie de relève de la garde

Manas square

Le Manas square mérite également le détour. Devant la salle philharmonique est située une immense fontaine avec en son centre une statue. La place continue avec de très beaux jardins fleuris. 

Bishkek, Kirghizistan
Manas square

Osh bazar

A une dizaine de minutes à l’Ouest du Manas square, l’Osh bazar est une veritable fourmilière. On y trouve TOUT, des aliments, aux appareils électroniques, en passant par les bijoux (n’est-ce pas Céline? ;P ) et de la vaisselle. Il y a une allée pour chaque spécialité. Vous ne trouverez pas les assiettes à côté des TV, ni les oeufs à côté des costards. 

Et bien plus encore

Entre le Manas square et l’Ala-Too square, vous pouvez faire un tour sur la grande roue dans le parc d’attraction de la ville. Il est recommandé d’y aller le matin afin d’avoir une belle vue dégagée sur les montagnes avoisinantes, évitant ainsi la brume de l’après-midi. De nombreux parcs invitent à se poser un moment à l’ombre : la journée le soleil tape fort, même fin août.

Tous les monuments peuvent être visités à pied.

Et après...

Notre voyage a continué vers Kyzart où nous sommes allés faire une randonnée à cheval au bord du lac Son-Kul

Conseils pratiques pour visiter Bishkek

Voici tous nos conseils pratiques pour visiter Bishkek. Pour connaître tous nos conseils ainsi que notre itinéraire dans le pays, lisez notre article sur le Kirghizistan

Comment voyager à Bishkek? Les transports

Les shared taxis

Les shared taxis sont très utilisés. Il s’agit de véhicules que les gens partagent afin de se rendre à une destination commune en divisant les coûts du transport. 

Les autres moyens de transport

Il existe plusieurs autres moyens de transport:

  • Les marshrutkas en ville : minibus publique, on y est serré voir même debout et il est difficile de trouver celui qui nous amènera à bon port (les locaux eux savent par contre) mais c’est super bon marché: 50 soms (0.70CHF ou 0.6€) par personne depuis l’aéroport. Pensez à demander à votre hostel quel numéro prendre et où il faut descendre. Les trajets au centre ville sont encore meilleur marché : 20 soms (0.27CHF ou 0.24€).
  • Yandex.Taxi : une app faisant office d’Uber local, fonctionnant exactement de la même manière. Tarif du centre ville à l’aéroport: 600 soms environ (8.40CHF ou 7.48€), pouvant évoluer en fonction de l’emplacement de votre hostel. En ville, nous avons payé 80 soms (1.10CHF ou 1€) pour 10 minutes environ. On peut payer en cash après la course ou par carte de crédit préalablement.
  • Certains hostels/hôtels proposent un service de shuttle pour l’aéroport, le tarif – souvent plus élevé que les autres solutions – peut varier d’un à l’autre, il peut s’agir d’une solution de facilité. 

Au niveau de l’arrivée à Bishkek, aucun vol direct depuis l’Europe n’est disponible à l’heure actuelle, une escale sera nécessaire soit à Istanbul soit à Moscou soit ailleurs selon d’où vous partez ainsi que la compagnie aérienne choisie. 

Où se loger à Bishkek? Les hébergements

Nous avons logé au Boorsok Hostel où nous avons payé 20.50$ la nuit pour une chambre privée avec deux lits simples et salle de bain commune. Des lits en dortoir sont également disponibles. La dame tenant l’hostel est très sympathique et parle bien anglais. Elle est une vraie amoureuse de son pays et vous le vendra comme personne et se tient disponible pour donner plein de conseils précieux. On serait presque tenté de venir skier ici en hiver.

Au retour de notre trek à cheval à Kyzart, nous avons logé au Freedom hostel pour 15$ la chambre double privée avec des lits superposés. L’hostel est tenu par un couple turque voyageant autour du monde et s’étant posé à Bishkek il y a 4 mois. A notre arrivée tard le soir, nous avons pu manger un souper offert par les hôtes très sympa, avant d’aller dormir sur des lits très, très durs…

Où manger à Bishkek? Les restaurants

Le premier soir nous avons été manger dans un restaurant kirghize, le Faiza, sur conseil de notre hôte. La carte n’était disponible qu’en cyrillique mais heureusement une image présentait chaque plat. Ayant envie de tout goûter, nous avons fait un choix de plats, un peu trop conséquent pour nous. Malgré une quantité de nourriture bien plus énorme que la taille de nos estomacs, la facture fut modeste: 600 soms (8.50CHF ou 7.50€) pour les deux. 

Certains liens de cette page sont sont sponsorisés. C’est à dire que si vous les utilisez pour effectuer une réservation, nous toucherons un petit pourcentage sans que cela ne vous coûte plus cher. 

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